A vos marques, prêt, feu… REVER !
A vos marques, prêt, feu… REVER !
Ce matin je me suis levée pleine d’espoir… Avec une envie furieuse de déplacer des montagnes. J’ai fait un rêve. J’ai rêvée d’immensité. Dans le fouillie de ma tête où se mêle des mots, des sons, des couleurs et des odeurs, des formes et des gens, je commence petit à petit à voir des choses se dessiner de tout ça. Je commence à voir très clairement des concepts, des projets, des ambitions. Mon Dieu je ressens comme un second souffle. Je ressens comme une excitation, un coup d’adrénaline dans les veines, des papillons dans le ventre. Ca me rend électrique, comme un sprinter attendant le coup de sifflet démarrant la course. Cette course, je vais la faire à fond ! Sans m’arrêter ! En courant n’importe comment, avec une chaussure, avec le maillot trop grand, en tombant souvent, rien à foutre ! Je suis hyper motivé ! J’ai suffisamment d’adrénaline pour exploser la ligne du fil d’arrivé.
En ce matin où je me sens plus que déterminé, je me rends compte à quel point il est important de se fixer des buts, de croire en ses rêves et de se donner les moyens d’aller les décrocher. Peu importe si la course est longue et que les embûches nous font parfois douter, il faut persévérer. Parce que savoir qu’on se donne du mal pour ce en quoi on croit, c’est déjà commencer à voir la ligne d’arrivée. Aujourd’hui je ne sais pas, seul l’avenir me dira si j’arriverai à aller au bout de mes ambitions et à réaliser tout mes projets. Mais pour l’instant je suis toujours dans cette course folle, à courir si vite que j’ai l’impression que mes poumons vont éclater. Mais je suis motivée, je ne rêve que de la ligne d’arrivée.
Il me semble souvent que c’est dans la cervelle des corps pauvre, que naissent les idées les plus riches. Pas le choix. Le désir de s’en sortir pousse à la créativité et donne de la détermination. C’est ce qui peut parfois créer des génies. Moi j’ai grandi dans une petite ville bien mignonne mais où y’a pas grand-chose à faire. Je pense que c’est ça qui m’a poussé un jour à rêver d’immensité. Je me chuchote chaque matin ‘je veux un destin fabuleux, je veux un destin fabuleux, je veux un destin fabuleux’, vous savez, un peu comme un leitmotiv ou une prière…
J’aurais voulu avoir mille vies pour faire ne serait ce qu’un cinquième de tout ce à quoi je pense dans ma tête. Mais je n’en ai qu’une… Alors va falloir que j’assure pour la rendre la plus extraordinaire possible. Dans un Monde où tout devient insensé, je pense que c’est la chose la plus rationnelle que je puisse faire.
Moradéké A. le 18/10/2009