Ce qui se passe dans ma tête un lundi 21 avril…
Vous savez aujourd’hui c’est un peu plus le bordel dans ma tête que d’habitude, alors fallait que je l’écrive. Je pense à un tas de choses, peut être même à trop de chose et je pense que ça me fatigue. Dans ce brouillard, j’essaie de trouver une petite lumière rassurante et aujourd’hui je crois que ce sont eux. Vous savez, dans la vie, y’a des gens qu’on admire et on ne sait pas pourquoi ! Ces gens dont je vous parle ce ne sont pas de grands auteurs, ni même des stars ou bien encore de grands Hommes charismatique. Ces gens font partis du commun des mortels. Ils sont ces gens qu’on peut croiser au coin de la rue, à l’école, dans une soirée…
A l’heure d’aujourd’hui je suis inspiré par deux être que j’admire profondément et qui me fascine par leur manière de vivre leur vie.
La première personne est un homme qui m’a montré à quel point on pouvait être parfait dans toute son imperfection. A travers son regard, j’ai retrouvé foi en l’homme. Et à travers ses mots j’ai retrouvé foi en moi. Il est un de mes repères qui me rassure et me motive pour avancer.
Je voudrais aussi vous parler d’elle, cette fille si forte à travers ses airs fragiles qui me donne l’espoir que quoi qu’il arrive je peux me relever, et avec le sourire même. Elle m’a montré qu’on pouvait être au plus bas et garder la force de continuer à hisser les autres vers le haut. Je suis admirative de la magie qu’elle dégage, à vivre sa vie si pleinement, en ayant pas peur de suivre ses rêves, et même de les crier haut et fort.
A l’heure d’aujourd’hui je voudrais avoir leurs forces pour ne plus avoir peur de dire « je suis une adulte ». Ce statut me fait si peur. Je sais que je ne serais plus jamais une enfant, mais j’ai tant de mal à assumer ce nouveau “corps“ d’adulte. Alors où suis-je ? Me voilà à presque 22 ans, écrasée sous le poids des responsabilités, stressé par le quotidien et par les grandes décisions à prendre. Comme une enfant je voudrais pouvoir me cacher, et passer encore mes journées à rêver sur la vie que je veux avoir et sur la femme que je voudrais être. Mais il est trop tard. Je suis une adulte ! Et me voilà déjà contrainte à penser à l’amour, à l’école, à l’argent, à la sexualité et toutes ces choses qui font qu’on a parfois envie d’hurler. Est-ce que le statut d’enfant est plus enviable que celui d’adulte ? Je ne sais pas. Je sais qu’étant enfant on enviait tous la liberté de l’adulte et une fois adulte nous voilà bavant devant l’insouciance de l’enfance. Resterons-nous toujours condamner à vouloir plus ? A rechercher autre chose ?
Je veux bien être une adulte mais je voudrais retrouver cette petit magie qu’a l’enfant qui fait que quoi qu’il arrive, son monde reste beau, son monde reste pur et où les rêveries n’ont pas de limites. Car plus on avance en âge et plus on se fait prisonnier des réalités. Parce que soyons réaliste, un enfant peut rêver d’être astronaute, mais un adulte ne peut que se résigner à subir les aléas du marché de l’emploi. Tu voulais être astronaute ? La société t’a plutôt donné un tournevis et des chaussures de sécurité. Tu voulais être une princesse ? La société va plutôt te donner des post-it et des stylos pour être secrétaire. Moi je voulais refaire le monde, je voulais lui apporter des couleurs et apporter du bonheur aux gens. La société m’a dit t’as pas un réseau suffisamment bon pour travailler dans l’humanitaire. Me voilà castré de mes rêveries, contrainte à faire des choix non pas que je veux faire, mais seulement que je peux faire.
Ps : Je dédicace ce texte à mes deux repères à ce moment là et à toutes les âmes qui ont pu se sentir un jour égaré dans la jungle de la vie.
Moradéké A. le 21/04/2009