Les sentiments

Les sentiments

Tous les sentiments subissent différents sorts
Car il existe différents liens purs ou forts
Si on les ressent plus ou moins sincèrement,
Si on n’est pas sincère, ils sont désenchantants.

L’amour est un sentiment bien terrifiant,
Il est aussi vital que l’eau pour un vivant
Il est aussi cruel qu’un félin affamé
L’amour donne envie de rire et de chanter.
L’amour est pareil à un grand bouquet de fleurs
Il peut se faner, s’épanouir. Mais il fait peur.
Il est très beau seulement quand il est sincère.
L’amour est parfois invisible comme l’air
On dit souvent que l’amour ressemble beaucoup
A la haine qui est dominée par les coups.
Les coups peuvent être soit physiques, soit morales.
L’amour est un lien qui est coloré ou pâle.

Mais il y a aussi la jalousie qui est
Une émotion plus fréquente que la paix.
Sentiment qui évoque la peur en amour,
La jalousie est le fruit d’une passion pour
L’être qui est cher à notre coeur et aimé.
Ce lien est d’une surprenante beauté,
Ce sentiment vous chavire le coeur en fête
Comme un navire qui sombre en pleine tempête.

Mais le plus beau lien qui existe sur terre
C’est l’amitié qui domine toute la Terre.
L’amitié est un lien qui est magnifique.
Les vrais amis sont des personnes uniques,
Mais seulement si ceux sont des amis sincères
Pour nous ce sont des êtres indispensables et chers.
Il y a ceux qui disent être vos amis
Et qui dans votre dos détruisent votre vie.
Les amis loyaux sont des personnes magiques, Ils sont depuis la nuit des temps des gens bibliques.

©Céline DARBOUX

Danger d’une passion

Danger d’une passion


Comme tu es la plus exigeante des maîtresses, 
Tu demandes toujours plus de douces caresses,
Faites par les hommes les plus expérimentés,
Car tu n’aimes point les amants de passages
Qui sont souvent les porteurs de mauvais présages.

Femme ambiguë renfermant de riches trésors,
Tant d’hommes différents ont exploré ton corps
Ondulant de plaisir, ou tremblant de colère.
Dans ton royaume règne la sensualité,
Charmant les hommes passant à proximité.

Tant de précieux secrets sont enfouis en toi,
que seul les plus passionnés découvrent leurs voies,
Pénétrant en douceur au plus profond de toi.
Tu leur dévoilent ta secrète intimité
Essayant de leur faire oublier ton danger.

Déraisonnable sont ceux qui l’oublieraient
Car malheureusement, leur vie ils risqueraient.
Car tu es sublime mais très dangereuse,
Alliant magnificence d’un chef-d’oeuvre,
Avec l’atrocité d’une meurtrière.

Mais malgré tes dangers, tu permets l’évasion,
Insaisissable comme le temps, tu es passion.
Chaque fois que je te vois la même émotion
M’envahit, je tombe dans un monde de songes.
Ô Mer, grâce à toi, dans Byzance, nous plongeons.

©Céline DARBOUX

Paix éternelle

Paix éternelle

Le ciel, ce soir est de la couleur de l’or,

Mais dans mon coeur, présent est le poids de la mort.

Lorsque la triste nouvelle m’est parvenue,

Dans mon esprit, l’obscurité est apparue.

Pareil au vent et à la jolie hirondelle

Tu t’es envolé vers le sommeil éternel.

Dans la chapelle calme, allongé et pâle,

Tu es tranquille comme le dormeur du Val.

Chaque flocon de neige qui me touchera

Sera pour moi un doux baiser que tu m’enverras.

Les larmes du ciel sont tombées sur l’onde bleue

Pour apaiser l’eau, ivre de chagrin et en feu.

Le bel oiseau s’est envolé comme un espoir,

Puis la nuit est tombée comme un désespoir.

Mes pleurs n’ont pu éteindre le triste incendie

Par lequel mon corps avait été envahi.

Je t’aime tendrement, tu es dans mon coeur pour toujours

J‘espère que tu m’entends sur ton nuage de velours.

©Céline DARBOUX

Rêve impossible 

Rêve impossible  

Cette nuit j’ai fait un rêve merveilleux :

L’herbe était verte et le ciel était bleu

On entendait dans les rues, le rire des enfants

Qui sans crainte s’en aller gaiement.

Vous allez me dire que ceux sont des clichés,

Oui ! Et alors est-il interdit de rêver

D’un monde où la paix serait reine absolue

Et les marchands de morts ne seraient plus.

Où Les étoiles brilleraient dans les cieux de la nuit,

Un monde aussi pur qu’un cristal de pluie

Et aussi beau qu’un coucher de soleil sur la mer,

Avec une joie de vivre qu’on entendrait dans tout l’univers.

Ces mots ne sont que le résultat d’une utopie,

Car dans l’univers, de la terre ne provient qu’ignominie.

Ce monde, dans lequel on vit, est submergé par l’horreur,

Les larmes coulent à flot, et les guerres différentes toutes les heures.

©Céline DARBOUX

Mon petit grand père des montagnes  

Mon petit grand père des montagnes  
 

Dans les montagnes corses, tu es né, tu as joué et tu as ri.
Malheureusement un jour, tu as dû les quitter pour Paris 
Dans la grande ville avec ta famille, tu es venu t’installer
Le changement a été radical et dur, mais tu t’y es habitué.

Chez ces Pinsuts, tu as connu des joies et des malheurs
Tu as fondé ta famille et tu as vécu la guerre et ses horreurs. 
Ton caractère de montagnard indomptable t’a permis de survivre, 
Ta passion de la mécanique et ton travail acharné t’ont fait vivre.

Tu étais un homme râleur, avec un foutu caractère, mais si malicieux.
Ton coté introverti, ne t’empêchait pas d’être extrêmement généreux.
Avec ta famille, tu n’arrivais pas à exprimer à haute voix tes sentiments 
Mais tu ne pouvais cacher à personne, ton amour indéfectible pour les gens

Tu t’es battu toute ta vie pour ta famille et pour tous les gens autour
Tu as donné générosité et amour sans compter et sans attendre de retour.
Malheureusement la maladie, cette connerie, t’a atteint et as eu raison de toi,
Tu t’es battu comme un lion, tu n’as pas pu gagner et tu es parti loin de moi.

Maintenant, tu as rejoint tes parents et ton grand ami René là-haut
Tes souffrances se sont arrêtées et tu es enfin libéré de tous tes maux, 
Je suis heureuse pour toi car c’est ce que tu as fini par désirer de tout cœur 
Et je suis inconsolable car tu es parti loin de moi mais tu es dans mon cœur

Ton sourire et tes yeux pleins de malices vont manquer à tout le monde
Mais ils resteront à jamais gravés dans le cœur et la tête de ce monde. 
On dit dans un hymne de ta chère Ile de Beauté « dio vi Salvi Regina » 
Mais je l’avoue j’aurais aimé que « Dio vi salvi Joseph » et pas Regina

Une chose pour finir ce texte sur mon petit papy des montagnes corses
Je l’aime, et l’aimerais toujours, certes il va me manquer mais je pense
Qu’une petit partie de lui vie en moi et surtout dans mon caractère fort
Qui n’a jamais été brisé grâce à lui. Mon pépé adoré, je t’aime très fort !

©Céline DARBOUX

Je réclame le droit de ne plus grandir

Je réclame le droit de ne plus grandir

         Grandir ça rime à quoi. Depuis l’enfance on nous berce d’illusion que lorsqu’on sera grand tout sera mieux, on pourra décider de notre vie, faire quasiment tout ce qu’on veut et on sera libre et autonome. Moi aujourd’hui j’ai 20 ans et je ne me suis jamais sentis aussi esclave de la nostalgie de l’enfant que je fus jadis. Oh certes être enfant ça peut avoir ses contraintes, mais au moins on vie encore dans l’espoir. C’est vrai, l’enfant peut rêver sur la vie qu’il veut avoir, alors que l’adulte pleur déjà sur la vie qu’il n’a pas eu. Moi je dis que F. Armanet a raison, la nostalgie est l’ennemi de la vie. Elle nous emprisonne dans des souvenirs qu’on ne pourra plus toucher, elle nous fait voir des visages qu’on n’embrassera plus. Elle nous torture. Et à la fois elle est la corde qui nous permet de ne pas oublier.

         Je souffre des années qui passent, et m’oblige à me déterrer de plus en plus de la naïveté de mon innocence. « Grandi ! » m’as t on dit. Mais pourquoi ? Pour me rendre compte que les gens sont individualistes, pour comprendre que tout ce qui nous a fait rêver comme le père noël ou la petite souris ne sont que des inventions. Pour comprendre que des gens meurent aux quatre coins du monde pour rien. J’envie les trois singes. Paraît-il qu’ils incarnent le mythe de la vie parfaite. Ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre. Oui être adulte, c’est être mort quelque part. Mais… de ces trois singes, j’envie celui qui ne voit pas. Je voudrais comme lui ne plus jamais à voir les gens que j’aime partir. C’est si dur de créer des liens, à qui on accorde tant de valeur, et du jour au lendemain accepter presque naïvement qu’ils se brisent. Je suis puéril ?! D’accord, si ça peut me permettre de croire encore que je garderais mes amis toute ma vie, que mes parents ne me quitteront jamais et qu’un jour dans le monde tout ira mieux.

         Je ne veux plus grandir, si chaque pas que je fais, me brise un peu plus en me dévoilant les dures réalités de la vie. J’ai si peur de finir seule, d’être mal entouré, ou de souffrir trop fort de certaines absences. Pourquoi les gens s’aiment et se quittent. Au nom de quoi ?! « C’est la vie ». Moi je n’y arrive plus. Je ne me sens plus assez forte pour continuer à avancer dans un chemin qui s’obscurcit de plus en plus, parce que votre ‘nour’ ne m’éclaire plus. Mes larmes d’enfant coulent, mais elles n’y changeront rien. Tout le monde part un jour. C’est une réalité de la vie des plus poignante. Je sais que je me relèverais de tout ça parce que, c’est ça ou mourir, mais est ce que dans le fond ce n’est pas passé à autre chose qui me tue un peu plus à chaque fois.

Je suis si fatiguée…

Moradéké A. le 29/03/2008

Le cri d’une femme

Le cri d’une femme

Je m’appelle Camille, Marina, Theresa, Sophie…

Chaque soir me donne un nouveau nom et un nouveau rôle. Mon métier me fait rencontrer un tas de personnes différentes : des grands, des petits, des bruns, des blonds, des gens tendres, des plus violents et parfois même des gens qui manquent d’hygiène. Mon quotidien est rempli de tout ces gens, mais  je me refuse à voir leurs visages. D’ailleurs je ne sais même plus à quoi ressemble le mien. Voilà longtemps que j’ai perdu le privilège innocent de le regarder. Je ne dirais pas que ce visage me fait honte, ou qu’il soit horrible, mais voilà, il n’est plus le mien. Je l’ai donné un jour, avec le reste de mon corps. D’ailleurs je ne sais plus très bien ce qui m’appartient…

Chacune de mes journées m’apporte un peu plus de cette lourdeur que l’on appelle ‘fardeau’. Donc je crois qu’aujourd’hui il fallait que j’en parle…

Je dois dire des choses que tout ces gens voudraient que je taise. Ces gens…! Qui ont réussi à me faire croire que je ne faisais plus partie de la société. Parfois j’en viens à me demander si je suis encore humaine. Moi, qui suis la femme sans nom et sans visage. Moi qui ne suis que le reflet des fantasmes, des plus innocents aux plus sordides. Moi qui suis née femme mais que l’atrocité des hommes a rendu chienne. Je voudrais pour le respect des bonnes mœurs me taire. Mais voilà trop longtemps que j’étouffe dans ma chair tout ces maux.

Vous savez, je pense qu’on s’est tous posé un jour la question : comment pourrai- je gagner de l’argent vite et facilement ? Ces jours où une grosse facture nous tombe dessus, ou qu’on a envie de cette paire de botte dans la vitrine. Que l’on doit de l’argent, ou même encore parce qu’il faut manger. Alors pour y répondre ont fait des choses et d’autres. Je pensais avoir trouvé une bonne idée. Ce serait simple et juste une fois. Mais quand on vend son âme au diable on est damné pour toute sa vie. Me voilà prise dans l’engrenage du sexe sans charme. Mon corps a un tarif pour lequel j’en paye jour après jour le prix. Parfois on pense pouvoir arrêter, mais quand a dégrafé la moitié des ceintures de Paris, on a l’impression qu’on ne sait plus faire que ça. Ou du moins qu’on ne vaut pas mieux que de faire que ça ! L’estime de soi… Je ne sais plus ce que c’est. Je connais juste la répulsion de l’haleine chaude de l’ivrogne, sur ce corps que je crois être le mien. Je connais juste cette violence inouïe de l’homme qui fait exploser en moi ses instincts les plus pervers. Je connais juste ces mots, que l’on me susurre dans l’oreille mais qui n’ont rien de sensuels…

Vous me direz que je l’ai voulu. Mais moi je crois que quand une fille est prête à vous vendre son corps alors que l’un pour l’autre vous êtes des inconnus, c’est que cette fille n’est pas facile, mais perdue. Mes mots sont peut être amer, mais ma vie est sordide. La douceur, le respect, la confiance, sont des choses auxquelles je ne peux plus croire.

Moi ! Qu’on dit travailleuse du sexe ou esclave sexuelle…

Moradéké A. (inspiré par une phrase  d’Edi) le 25/01/2009

L’Amour… ?!

L’Amour… ?!

L’amour… l’Amour … l’A-MOUR… L’Amour est un sentiment si délicat que parfois on sait plus comment l’écrire. On trouve des gens qui le chante, le vive, le font, le maudisse… mais qui peut prétendre le connaitre « vraiment ». Moi je vois l’Amour  comme un mythe, auquel on voudrait tous croire. On pense l’amour comme un sentiment d’ivresse, de liberté, de bien être qui nous prendrait un jour et qui nous ferait voyager bien au-delà de la réalité. Quand on est amoureux, c’est comme un rêve. On a l’impression que tout devient plus beau, plus facile, plus savoureux, plus agréable. On se perd dans une chimère qui nous fait du bien et qui nous fait voir ce qu’on a envie de voir, peu importe si c’est vrai ou pas. Par conséquent parler d’amour, c’est comme cracher de la poésie, quoi qu’on en dise on a toujours l’impression que c’est beau…

Mais que ce passe t’il le jour où on y croit plus ?! Ce jour où l’on se rend compte que l’être que l’on a aimé démesurément à oublié de nous aimer en retour… Ce jour où l’on haïe ce visage que l’on a tellement chérie auparavant… Ce jour où le cœur fait si mal qu’on voudrait pour toujours ne plus avoir à aimer… Et bien ce jour là il suffit de regarder autour de soi et de se rendre compte que l’Amour, c’est aussi l’amitié. L’amitié de tout ces gens qui nous aiment de manière inconditionnelle, aussi bien quand on est chiant que quand on est gentil, aussi bien quand on est proche que quand on est loin… Aussi bien quand on sourit que quand on pleure. Je pense que dans ce sens l’Amour est intelligent, car il prendra toujours n’importe quelle forme pour qu’on continue à croire et à avoir besoin de lui.

De toute façon, je pense que parler d’amour n’as pas de sens. Je préfère le vivre, le ressentir au quotidien, à travers un geste tendre, un mot doux, un fou rire, un tête à tête, un regard…   

Moradéké A. (Pour Harold) le 14/03/09

Ce qui se passe dans ma tête un lundi 21 avril…

Ce qui se passe dans ma tête un lundi 21 avril…

Vous savez aujourd’hui c’est un peu plus le bordel dans ma tête que d’habitude, alors fallait que je l’écrive. Je pense à un tas de choses, peut être même à trop de chose et je pense que ça me fatigue. Dans ce brouillard, j’essaie de trouver une petite lumière rassurante et aujourd’hui je crois que ce sont eux. Vous savez, dans la vie, y’a des gens qu’on admire et on ne sait pas pourquoi ! Ces gens dont je vous parle ce ne sont pas de grands auteurs, ni même des stars ou bien encore de grands Hommes charismatique. Ces gens font partis du commun des mortels. Ils sont ces gens qu’on peut croiser au coin de la rue, à l’école, dans une soirée…

A l’heure d’aujourd’hui je suis inspiré par deux être que j’admire profondément et qui me fascine par leur manière de vivre leur vie.

La première personne est un homme qui m’a montré à quel point on pouvait être parfait dans toute son imperfection. A travers son regard, j’ai retrouvé foi en l’homme. Et à travers ses mots j’ai retrouvé foi en moi. Il est un de mes repères qui me rassure et me motive pour avancer.

Je voudrais aussi vous parler d’elle, cette fille si forte à travers ses airs fragiles qui me donne l’espoir que quoi qu’il arrive je peux me relever, et avec le sourire même. Elle m’a montré qu’on pouvait être au plus bas et garder la force de continuer à hisser les autres vers le haut. Je suis admirative de la magie qu’elle dégage, à vivre sa vie si pleinement, en ayant pas peur de suivre ses rêves, et même de les crier haut et fort.

A l’heure d’aujourd’hui je voudrais avoir leurs forces pour ne plus avoir peur de dire « je suis une adulte ». Ce statut me fait si peur. Je sais que je ne serais plus jamais une enfant, mais j’ai tant de mal à assumer ce nouveau “corps“ d’adulte. Alors où suis-je ? Me voilà à presque 22 ans, écrasée sous le poids des responsabilités, stressé par le quotidien et par les grandes décisions à prendre. Comme une enfant je voudrais pouvoir me cacher, et passer encore mes journées à rêver sur la vie que je veux avoir et sur la femme que je voudrais être. Mais il est trop tard. Je suis une adulte ! Et me voilà déjà contrainte à penser à l’amour, à l’école, à l’argent, à la sexualité et toutes ces choses qui font qu’on a parfois envie d’hurler. Est-ce que le statut d’enfant est plus enviable que celui d’adulte ? Je ne sais pas. Je sais qu’étant enfant on enviait tous la liberté de l’adulte et une fois adulte nous voilà bavant devant l’insouciance de l’enfance. Resterons-nous toujours condamner à vouloir plus ? A rechercher autre chose ?

Je veux bien être une adulte mais je voudrais retrouver cette petit magie qu’a l’enfant qui fait que quoi qu’il arrive, son monde reste beau, son monde reste pur et où les rêveries n’ont pas de limites. Car plus on avance en âge et plus on se fait prisonnier des réalités. Parce que soyons réaliste, un enfant peut rêver d’être astronaute, mais un adulte ne peut que se résigner à subir les aléas du marché de l’emploi. Tu voulais être astronaute ? La société t’a plutôt donné un tournevis et des chaussures de sécurité. Tu voulais être une princesse ? La société va plutôt te donner des post-it et des stylos pour être secrétaire. Moi je voulais refaire le monde, je voulais lui apporter des couleurs et apporter du bonheur aux gens. La société m’a dit t’as pas un réseau suffisamment bon pour travailler dans l’humanitaire. Me voilà castré de mes rêveries, contrainte à faire des choix  non pas que je veux faire, mais seulement que je peux faire.

Ps : Je dédicace ce texte à mes deux repères à ce moment là et à toutes les âmes qui ont pu se sentir un jour égaré dans la jungle de la vie. 

Moradéké A. le 21/04/2009

A vos marques, prêt, feu… REVER !

A vos marques, prêt, feu… REVER !

Ce matin je me suis levée pleine d’espoir… Avec une envie furieuse de déplacer des montagnes. J’ai fait un rêve. J’ai rêvée d’immensité. Dans le fouillie de ma tête où se mêle des mots, des sons, des couleurs et des odeurs, des formes et des gens, je commence petit à petit à voir des choses se dessiner de tout ça. Je commence à voir très clairement des concepts, des projets, des ambitions. Mon Dieu je ressens comme un second souffle. Je ressens comme une excitation, un coup d’adrénaline dans les veines, des papillons dans le ventre. Ca me rend électrique, comme un sprinter attendant le coup de sifflet démarrant la course. Cette course, je vais la faire à fond ! Sans m’arrêter ! En courant n’importe comment, avec une chaussure, avec le maillot trop grand, en tombant souvent, rien à foutre ! Je  suis hyper motivé ! J’ai suffisamment d’adrénaline pour exploser la ligne du fil d’arrivé.

En ce matin où je me sens plus que déterminé, je me rends compte à quel point il est important de se fixer des buts, de croire en ses rêves et de se donner les moyens d’aller les décrocher. Peu importe si la course est longue et que les embûches nous font parfois douter, il faut persévérer. Parce que savoir qu’on se donne du mal pour ce en quoi on croit, c’est déjà commencer à voir la ligne d’arrivée. Aujourd’hui je ne sais pas, seul l’avenir me dira si j’arriverai à aller au bout de mes ambitions et à réaliser tout mes projets. Mais pour l’instant je suis toujours dans cette course folle, à courir si vite que j’ai l’impression que mes poumons vont éclater. Mais je suis motivée, je ne rêve que de la ligne d’arrivée.

Il me semble souvent que c’est dans la cervelle des corps pauvre, que naissent les idées les plus riches. Pas le choix. Le désir de s’en sortir pousse à la créativité et donne de la détermination. C’est ce qui peut parfois créer des génies. Moi j’ai grandi dans une petite ville bien mignonne mais où y’a pas grand-chose à faire. Je pense que c’est ça qui m’a poussé un jour à rêver d’immensité. Je me chuchote chaque matin ‘je veux un destin fabuleux, je veux un destin fabuleux, je veux un destin fabuleux’, vous savez, un peu comme un leitmotiv ou une prière…

J’aurais voulu avoir mille vies pour faire ne serait ce qu’un cinquième de tout ce à quoi je pense dans ma tête. Mais je n’en ai qu’une… Alors va falloir que j’assure pour la rendre la plus extraordinaire possible. Dans un Monde où tout devient insensé, je pense que c’est la chose la plus rationnelle que je puisse faire.

Moradéké A. le 18/10/2009

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